Évangile du dimanche 28 mai 2017

Du pain sur la table

Fête de l’Ascension (année A), selon l’écrit de Matthieu (28, 16-20)

16 Les onze disciples s’en vont en Galilée,
à la montagne que Jésus leur a désignée.

17 Quand ils le voient, ils se prosternent,
mais certains ont des doutes.

18 Jésus s’approche d’eux et leur adresse ces paroles:
Tout pouvoir m’a été donné au cieux et sur terre.

19 Allez donc! Faites disciples toutes les nations:
les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit;

20 leur enseignant à garder tout ce que je vous ai prescrit.
Et voici que moi, je suis avec vous tous les jours
jusqu’à la fin des temps.

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Le commentaire du pain sur la table,

par Georges Convert.

Les Actes des apôtres et le récit de Matthieu ne sont-ils pas contradictoires?
L’un situe la dernière rencontre de Jésus à Jérusalem et l’autre en Galilée.
La place de ce texte dans le récit de Matthieu
Ce passage forme la finale du récit évangélique de Matthieu.
Après la rencontre du Ressuscité avec les femmes,
c’est l’accomplissement de la consigne qu’il a donné à l’adresse de ses disciples:
Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée:
c’est là qu’ils me verront (Mt 28,10).
Ce récit est très différent de la finale de Luc.
Celle-ci situe la dernière rencontre entre Jésus et ses disciples à Béthanie,
et parle de l’ascension de Jésus.
Matthieu ne décrit pas vraiment le départ du Ressuscité.
Les évangiles sont avant tout des catéchèses et ils racontent l’histoire
en fonction du message qu’ils veulent illustrer.
Les lieux sont choisis pour leur valeur symbolique plus que pour la réalité historique.
Les Onze disciples s’en vont en Galilée.
Déjà, avant son arrestation au mont des Oliviers, Jésus avait dit:
«Je frapperai le pasteur et les brebis du troupeau seront dispersées.»
Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée (Mt 26,31-32).
La Galilée s’appelait ‹Galilée des païens›, le ‹carrefour des nations›.
En effet cette région de la Palestine était peuplée de Juifs et de peuples païens.
Jésus y convoque ses disciples
pour bien indiquer le nouveau départ de sa mission.
Jusque-là le peuple de Dieu était Israël
et son centre était Jérusalem, le lieu du Temple, celui de la Demeure de Dieu.
Maintenant, le peuple de Dieu n’est plus le seul Israël
et il doit accueillir les païens.
Le centre symbolique de ce peuple nouveau sera laGalilée: ‹carrefour des nations›.

Les disciples s’en vont à la montagne que Jésus leur a désignée.
Le récit ne mentionne pas le nom de cette montagne.
Peut-être parce qu’il veut fixer notre attention sur le symbole qu’elle représente.
Dans toute la Bible, la montagne est le lieu de la rencontre de Dieu:
c’est là que Dieu s’y révèle et qu’Il fait entendre sa parole.
C’est sur la montagne du Sinaï que Moïse va recevoir de Dieu les Dix Paroles
qui sont le cœur de la Tora (l’Enseignement divin).
De même, c’est sur la montagne que Jésus proclame les Béatitudes (Mt 5):
cet ensemble de paroles qui forment sa propre interprétation de la Tora.
Matthieu y a rassemblé l’essentiel de l’enseignement de Jésus.
Souvenons-nous encore de la montagne de la Transfiguration:
avec Moïse et Élie, Jésus parle de son exode
qui va s’accomplir à Jérusalem (Lc 9,28 ss):
c’est-à-dire de son choix de marcher librement vers sa mort, d’aller vers la Croix.
Et la voix du Père va retentir pour confirmer Jésus dans ce choix:
Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le (Lc 9,35).
Sur la montagne de Galilée,
Jésus ressuscité se trouve non plus du côté de l’humain,
mais déjà du côté de Dieu.
Ici, ce n’est plus Dieu qui se fait voir,
mais c’est Jésus ressuscité qui apparaît aux disciples
pour clore son enseignement.
Les disciples réagissent comme on réagit devant Dieu: ils se prosternent.
Le récit ajoute: mais certains eurent des doutes.
Tous les récits évangéliques notent le doute des disciples.
En Marc, Jésus apparaît à Marie-Madeleine qui va annoncer la nouvelle aux disciples:
En entendant dire que Jésus vivait et qu’elle l’avait vu, ils ne la crurent pas (Mc 16,11).
Luc dit que ces propos des femmes leur semblèrent du radotage
et qu’ils refusèrent de les croire (Lc 24,11).
Jean raconte l’incrédulité de Thomas: Cesse d’être sans foi, mais aie foi (Jn 20, 24-29).
On a sans doute voulu rappeler ce doute dans le seul passage de Matthieu
qui parle de la rencontre de Jésus avec les Onze.
Comment comprendre ce manque de foi de quelques disciples?
Ce doute semble montrer
qu’aucun disciple ne s’attendait à la résurrection de leur rabbi.
Il y avait eu, certes, les promesses de Jésus qu’il ressusciterait au 3e jour,
mais cette expression était comprise comme le ‹dernier Jour› de l’histoire.
C’est ainsi que Marthe avait compris l’affirmation de Jésus: Ton frère ressuscitera:
Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier Jour(Jn 11,23-24).
L’expression ‹le 3e Jour› se trouve dans le livre du prophète Osée:
Après deux jours Il nous fera revivre,
le 3e jour Il nous relèvera et nous vivrons en sa présence (Os. 6,2).
Dans ce texte du prophète il s’agit du peuple de Dieu
qui est comme mort à cause de ses fautes
et qui espère que Dieu va le relever, le faire revivre.
Les Targums vont interpréter ce texte en l’appliquant à la résurrection des
humains:
«Il nous fera revivre au Jour des consolations qui doivent venir,
au jour de la revivification des morts Il nous ressuscitera et nous vivrons devant Lui.»
Ce targum montre comment la tradition juive a compris le ‹troisième jour›.
Le chiffre 3 n’est pas chronologique mais symbolique:
il désigne le jour du salut et de la délivrance finale.
Mais ce doute nous fait comprendre
que ‹voir› le Ressuscité ne se fait pas avec les yeux du corps.
On ne peut discerner le Ressuscité qu’avec ‹les yeux intérieurs›, ceux de la foi.
Il faut être sur la longueur d’onde de Dieu pour ‹voir› celui qu’Il a fait revivre.
Cette longueur d’onde est celle de ‹l’amour qui livre sa vie›
à ceux qui lui font violence.
Ce geste d’amour est une source de pardon envers celui qui fait violence.
Un pardon qui veut vaincre la haine et convertir le violent.
Les disciples ne comprennent pas plus naturellement la résurrection
qu’ils ne comprenaient le choix de Jésus de ‹livrer sa vie›.
À Pierre qui l’invitait à ne pas se livrer aux chefs juifs, Jésus avait dit:
Tes vues ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes (Mt 16,23).
Combien il est difficile à tout être humain, encore aujourd’hui,
de reconnaître en Jésus cette manifestation de l’amour divin qui a vaincu la mort!
La résurrection de Jésus manifeste que cette capacité divine d’aimer
jusqu’au don de soi dans le pardon peut être plus forte que le mal.

Tout pouvoir m’a été donné au ciel sur la terre.
Durant son procès devant le Sanhédrin, Jésus avait répondu:
Vous verrez le Fils de l’homme siégeant à la droite du tout-Puissant
et venant sur les nuées du ciel (Mt 26,64).
Cette réponse fait sans doute référence au texte du prophète Daniel.
Le prophète Daniel avait annoncé un Fils de l’homme qui serait vainqueur avec Dieu:
Au Fils de l’homme fut donné empire, honneur et royaume,
et tous les peuples, nations et langues le serviront.
Son empire est empire à jamais, qui ne passera point,
et son royaume ne sera point détruit (Dn 7,14).
Il semble bien que ce Fils de l’homme est un personnage
qui représente tout le peuple des fils et filles de Dieu.
Au temps de Daniel (150 ans avant Jésus) c’était une promesse pleine d’espérance.
Après des siècles d’oppression par les puissances voisines,
Israël sera enfin libéré et tous les peuples lui seront unis dans la foi au Dieu unique.
Jésus reprend ce texte en le purifiant de tout contexte politique.
Il ne s’agit plus d’Israël et de la soumission des peuples de la terre,
mais plutôt de l’invitation qui sera faite à tout humain de devenir disciple de Jésus:
un être humain toujours libre d’accueillir ou de refuser le message du Christ.
Jésus a vécu en homme libre et il invite toute femme et tout homme à vivre de même.

Allez donc! Faites disciples toutes les nations.
Dieu avait donné à Moïse mission
de rassembler les tribus juives en peuple de Dieu.
Jésus confie aux Onze mission d’ouvrir son assemblée de disciples
à toutes les nations.
Nous avons peine aujourd’hui à imaginer la révolution qu’est cet ordre de mission.
Malgré des incursions en territoire païen,
Jésus avait limité son enseignement à Israël.
À la cananéenne qui demande la guérison de sa fille, Jésus répond:
Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël (Mt 15,24).
Après Pâques, l’accueil des païens dans l’Église se fera souvent avec difficulté.
Seule l’intervention de l’Esprit décidera Pierre
à baptiser le centurion païen Corneille:
(Ac 10,35-36) Je saisis que Dieu n’est pas partial
et qu’en toute nation celui qui le craint et pratique la droiture lui est agréable.
Jésus le Christ, qui a annoncé l’Évangile de la paix, est le Seigneur de tous.
Il faudra l’enthousiasme de l’apôtre Paul –et sa persévérance–
pour que cette ouverture à tous les peuples se réalise pleinement.
Aux nouveaux chrétiens d’Éphèse –venus du paganisme– Paul écrira:
En ce temps-là vous étiez sans messie, privés du droit de cité en Israël…
Maintenant, en Jésus Christ, vous qui jadis étiez loin,
vous avez été rendus proches par le sang du Christ.
C’est lui qui est notre paix: de ce qui était divisé, il a fait une unité.
Dans sa chair il a détruit le mur de séparation: la haine.
Il a voulu, à partir du Juif et du païen, créer en lui un seul homme nouveau
–en établissant la paix–,
et les réconcilier avec Dieu tous deux en un seul corps (Ép 3,11-17).
Cette réconciliation est bien la raison du choix de Jésus de livrer sa vie.
Non seulement ce don de lui-même veut vaincre par l’amour
le rejet des chefs juifs,
mais Jésus ressuscité, vivant à jamais, donnera sans cesse son amour
pour que soit réalisée la paix entre tous les humains.
Cela doit marquer sans cesse la mission de l’Église.
L’Église ne peut jamais se refermer sur elle-même, sur ses fidèles.
Elle doit sans cesse se convertir pour être levain d’unité dans le monde.
Le disciple de Jésus doit être un ‹disciple sans frontières›.
Il a mission d’être un artisan de paix,
de la paix, au sens biblique, qui est la réconciliation, la construction de l’unité,
et pas seulement l’absence de chicane.

Dans un monde qui devient village global
–où se cotoient toutes les races et toutes les croyances–
ce rôle des disciples de Jésus revêt toute sa brûlante actualité.
Il y a, dans cet enseignement de Jésus, un rejet, un bris de l’ethnocentrisme.
L’ethnie peut, certes, être un ciment d’unité entre des humains,
mais jamais elle ne doit devenir un absolu:
aucune ethnie ne peut prétendre être supérieure et exclusive.
Pour tout humain l’autre humain est son frère, sa sœur.
Pour Jésus, c’est dans la reconnaissance de Dieu comme unique Père
que tous les humains peuvent se rassembler.
Enseignant à garder tout ce que je vous ai prescrit.
Comme Dieu avait donné à Moïse la Tora, la Règle de vie du peuple,
ainsi Jésus donne ses préceptes de vie
pour vivre à la manière du Dieu-Père qui est Amour.
Cette communauté réunie au nom de Jésus prendra le nom d’Église.
Le mot ‹église› vient du grec ekklesia qui veut dire ‹assemblée›:
un mot qui traduit d’ailleurs le mot hébreu Qahal.
L’Église est ainsi une assemblée de disciples,
c’est-à-dire d’élèves qui se mettent à l’école du Maître qu’est Jésus
pour y apprendre son Évangile et pour en vivre.
Ce qui ‹fait› le Juif, c’est qu’il est à l’écoute de Dieu:
chaque matin, dans sa prière, il redit sa profession de foi
qui commence par ces mots: Israël, Écoute! (Dt 6,4).
Ce qui ‹fait› le chrétien, c’est qu’il est à l’écoute de Jésus qui révèle le Père:
Venez à moi… mettez-vous à mon école (Mt 11,28-29).
Cette école de Jésus ne sera plus réservée aux Juifs.
Déjà les Juifs accueillaient des gens d’autres peuples convertis au Dieu d’Israël.
Mais c’était en les agrégeant à leur peuple par la circoncision.
Les disciples de Jésus s’ouvriront à tous les humains, de quelque peuple qu’ils soient.
Le christianisme, qui aurait pu devenir une sorte d’école juive,
de confrérie au sein du judaïsme, va quitter la synagogue
pour s’ouvrir au monde en devenant un peuple universel, catholique
(le mot grec katholikos veut dire universel).
L’apôtre Paul, dans sa lettre aux chrétiens de Rome, résumera bien la mission
de cette Église appelée à annoncer l’Évangile à tout être humain.
Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile.
Par lui nous avons reçu la grâce d’être apôtre
pour conduire à l’obéissance de la foi, à la gloire de son nom, tous les peuples païens,
dont vous êtes, vous aussi que Jésus Christ a appelés (Rm 1,4-7).
La Bible hébraïque se termine d’ailleurs par une vision semblable:
Tous les royaumes de la terre, le Seigneur-Dieu me les a donnés (2 Ch 36,23).

Les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
On peut s’étonner de trouver cette formule trinitaire –nouvelle dans la bouche de Jésus.
Des spécialistes pensent qu’elle a été introduite plus tard dans le récit évangélique.

Il semble qu’au début on baptisait seulement au nom de Jésus.
Les lettres de Paul nous font percevoir les tâtonnements
pour exprimer cette communion intime entre Jésus-le-Fils, et Dieu-le-Père, et l’Esprit.
Relisons quelques-unes des formules écrites par Paul:
Personne ne peut dire: «Jésus est Seigneur», si ce n’est par l’Esprit saint(1 Co 12,3).
La grâce du Seigneur Jésus, l’amour de Dieu
et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous (2 Co 13,13).
Une formule que nous avons reprise pour ouvrir la liturgie eucharistique.
Baptiser, cela signifie ‹plonger› quelqu’un… ou se ‹plonger›… dans l’eau.
Cette plongée dans l’eau veut signifier une autre plongée:
le baptême plonge le disciple dans l’enseignement de son Maître.
Mais le baptisé n’est pas seulement l’élève de Jésus:
il est appelé à devenir son ami,
car il va recevoir de son Maître plus qu’une doctrine: une amitié (Jn 15,15).
Je ne vous dis plus ‹serviteurs›… mais je vous dis ‹amis›
parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Pour être son disciple, il faut donc plonger dans la vie de Jésus
et par lui être imprégné de l’amour du Père en recevant son Esprit.
Devenir chrétien, c’est plus qu’accueillir des valeurs morales,
–les plus hautes soient-elles: celles de l’amour-charité–;
devenir chrétien c’est devenir l’intime de Jésus
et, par lui qui nous communique son Esprit, devenir l’intime du Père.
Et moi je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps.
Cette apparition est décrite par Matthieu comme un envoi en mission.
Dans la Bible, le doute et la réticence sont des attitudes fréquentes
lorsque Dieu donne mission à quelqu’un.
Moïse qui dit à Dieu d’envoyer quelqu’un d’autre que lui,
car il ne sait pas parler (Ex 4,10):
Je t’en prie, Seigneur, je ne suis pas doué pour la parole. J’ai la langue lourde.
Jérémie, dont Dieu veut faire un prophète pour les païens, répond:
«Ah! Seigneur Dieu, je ne saurais parler, car je suis trop jeune.»
Devant cette crainte, Dieu promet d’être là: (Ex 4,11-12) Le Seigneur dit à Moïse:
«Qui a donné une bouche à l’humain? N’est-ce pas moi, le Seigneur?
Et maintenant va! Je suis avec ta bouche et je t’enseignerai ce que tu devras dire» .
Et à Jérémie Dieu dit: Partout où je t’envoie, tout ce que je te commande, dis-le.
N’aie peur de personne, Je suis avec toi(Jér.1,4-8).
Aux Onze, sur la montagne, Jésus dit: Je suis avec vous.
Cette affirmation ‹Je suis avec vous› se trouve déjà au début de l’Évangile:
elle est le surnom de Jésus: Emmanuel qui se traduit «Dieu avec nous» (Mt 1,23).
Désormais c’est par Jésus et son Esprit
que Dieu est et sera avec l’humanité jusqu’à la fin des temps.

Comment comprendre et vivre de cette présence de Dieu dans notre monde?
Dans le fond de notre cœur, n’y a-t-il pas le doute, comme chez les disciples?
Dieu n’est-il pas si peu présent et si grandement absentdans notre monde:
Il n’enlève ni maladie, ni souffrance, ni misère, ni guerre.
Où est-il ton Dieu?
Cette question posée par le psalmiste est toujours actuelle.
Mais si Dieu nous semble si peu présent,
c’est peut-être parce que Dieu ne s’impose pas.
Dieu est humble et discret… parce qu’Il n’est qu’amour.
Il appartient aux disciples de Jésus de manifester sa présence (Mt 18,20):
Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux.
Où rencontrer le Christ vivant aujourd’hui?
Sinon là où des hommes et des femmes sont réunis
parce qu’ils sont disciples de Jésus,
et qu’ils tentent de trouver ensemble, à la lumière de sa parole et de son Esprit,
ce qu’est le vrai visage de l’être humain: un fils, une fille de Dieu.
Nous sommes parfois tentés de conclure:
Jésus est parti près de son Père, il n’est plus avec nous.
Non! Jésus ressuscité nous invite à le vivre aujourd’hui.
Je suis avec vous tous les jours…la promesse de Jésus dure encore.

Georges Convert

1. Ce récit décrit-il le départ de Jésus?
2. Pourquoi est-il situé en Galilée?
3. Comment peut s’expliquer le doute des disciples?
4. Quel est le sens du mot: église?
5. L’invitation à faire des disciples dans toutes les nations est-elle importante
pour l’Église de Jésus?
6. Quel est le sens du mot: baptême?
7. Comment Jésus peut-il être avec nous jusqu’à la fin des temps?

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