Évangile du dimanche 3 mai 2020

Du pain sur la table

4e dimanche de Pâques (année A), selon l’écrit de Jean (10, 1-10)

1 Amen, amen, je vous le dis:
celui qui n’entre pas par la porte dans l’enclos des ovins, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un brigand;
2 mais celui qui entre par la porte, celui-là est le pasteur des brebis.

3 Le portier lui ouvre et les brebis écoutent sa voix:
il appelle par le nom les brebis qui sont les siennes, et il les mène dehors.

4 Quand il a fait sortir toutes celles qui sont les siennes,
il marche devant elles et les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix.

5 Elles ne suivront sûrement pas un étranger, mais elles fuiront loin de lui
parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

6 Jésus leur dit cette comparaison, mais ils ne comprennent pas quelles sont les choses dont il leur parle.

7 Il leur dit à nouveau:
Amen, amen, je vous dis que moi, je suis la porte des brebis.

8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands,
mais les brebis ne les ont pas écoutés.

9 Moi, je suis la porte.
Celui qui entre par moi, il sera sauvé. Il entrera et sortira et trouvera sa pâture.

10 Le voleur ne vient que pour voler, sacrifier et faire périr.
Moi, je suis venu pour qu’elles aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.

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Le commentaire du pain sur la table,

par Georges Convert.

Ces récits de comparaison pourraient avoir pour titre Le bon et les faux pasteurs:
des comparaisons qui prennent tout leur sens à la lumière des coutumes de l’époque.

Quelle est la place de ce texte dans le récit de Jean.
Les chapitres 7 à 10 (21) sont situés dans le cadre de la fête des Tentes,
une fête où l’on rappelait que l’on attendait un messie qui sauverait Israël.
Jésus, dans le Temple, va se manifester comme l’Envoyé du Père:
Je ne suis pas venu de moi-même mais Celui qui m’a envoyé est véridique (Jn 7,28).
Ces paroles de Jésus vont provoquer une grande division entre les Juifs.
Les chefs religieux notamment vont chercher à le confondre,
soit dans son enseignement, soit dans ses actes.
Ils lui amèneront une femme, surprise en délit d’adultère,
pour qu’il la condamne à la lapidation en accord avec la Tora de Moïse (Jn 8,5).
Jésus ne la condamnera pas et renverra chaque accusateur à sa propre conduite:
Celui d’entre vous qui est sans faute, qu’il lui jette la première pierre (Jn 8,7).
Il y aura aussi confrontation à propos de la guérison d’un aveugle-né, le jour du sabbat.
Jésus va traiter les pharisiens d’aveugles, de guides d’aveugles (Mt 15,14).
Cet épisode conduit tout naturellement à parler des bons et des mauvais guides,
des bergers qui sont envoyés par Dieu et de ceux qui s’envoient eux-mêmes.
Notre texte ne donne qu’une partie du discours de Jésus sur le berger.
Ce discours continuera jusqu’au verset 18,
et décrira le trait majeur de la bonté du berger: il livre sa vie pour ses brebis.

Évoquons d’abord les coutumes de l’époque pour comprendre les images.
La Palestine était une terre agricole, mais aussi d’élevage.
De nombreux bergers faisaient paître leurs troupeaux sur les collines.
La nuit, on ramenait souvent les brebis au village le plus proche
pour se protéger des bêtes sauvages… et des voleurs!
On réunissait les troupeaux dans un enclos entouré d’un mur de pierres sèches
et il suffisait d’un gardien pour surveiller plusieurs troupeaux.
Cela permettait aux bergers de se reposer sous la tente.
Malgré enclos et gardien, il arrivait que des voleurs escaladent la palissade, de nuit.
Le matin, chaque berger venait chercher son troupeau.
Il se plaçait devant la porte de l’enclos
et il lançait un cri spécial que seules ses propres brebis reconnaissaient.
Parfois, il pouvait donner à chacune des bêtes un nom propre.
Le berger conduisait son troupeau dans ses pâturages
et il était, alors, le bon pasteur donnant pâture à ses brebis.
(Les mots pasteur, paître ont la même origine -la même racine- que le mot repas.)
Comme le dit le texte, le pasteur est celui qui fait sortir de l’enclos
pour aller chercher la nourriture,
puis fait rentrer le troupeau, à la nuit tombante, pour le mettre à l’abri.

Chez les peuples orientaux l’image du berger décrivait les chefs des peuples.
Moïse, Josué, David et leurs successeurs seront appelés pasteurs.
«Que le Seigneur établisse sur cette communauté
un homme qui sorte et qui rentre à leur tête, qui les fasse sortir et rentrer
pour que la communauté ne soit pas comme un troupeau sans pasteur.
C’est sur son ordre qu’ils sortiront et entreront, lui et toute la communauté» (Nb 27,15-17.21).
On notera ici les expressions sortir et rentrer qui se retrouvent dans notre épisode.
Mais les chefs ne sont pas toujours de bons pasteurs:
ils ne donnent pas pâture aux brebis: ils laissent le peuple affamé et sans espérance.
Les prophètes fustigeront souvent les rois d’Israël en les traitant de mauvais pasteurs.
(Éz 34,1-5) «Fils d’homme, prophétise contre les pasteurs d’Israël.
Tu leur diras: « Malheur aux pasteurs qui se paissent eux-mêmes.
Les pasteurs ne doivent-ils pas donner pâture au troupeau?
Vous n’avez pas fortifié les brebis chétives,
soigné celle qui était malade, pansé celle qui était blessée.
Vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue.
Mais vous les avez conduites avec violence et dureté.
Elles se sont dispersées, faute de pasteur, pour devenir la proie de toute bête sauvage ».»
N’y a-t-il pas déjà ici la description des pharisiens
qui ne s’occupent pas de la brebis ‘aveugle-née’,
mais au contraire vont la jeter hors du Temple, hors de l’enclos (cf. Jn 9,34).

Le pasteur qu’il faut imiter, le véritable pasteur, c’est le Seigneur Dieu lui-même.
Tel un pasteur, le Seigneur fait paître son troupeau.
De son bras il le rassemble. Il porte sur son sein les agneaux.
Il conduit vers la fraîcheur les brebis qui allaitent (Is 40,11).
Cette figure de Dieu est fréquente dans la Bible et spécialement dans les psaumes.
C’est le Seigneur qui est notre Dieu.
Il nous a faits et nous sommes à lui, nous son peuple et le troupeau de son bercail (Ps 100,3).
Le Seigneur est mon pasteur: rien ne me manque.
Sur des pâtures d’herbe fraîche, il me parque.
Pour me ranimer, il me conduit vers les eaux du repos.
Même si je marche dans un ravin d’ombre et de mort, je ne crains aucun mal.
Oui, Tu es près de moi: ton bâton, ta houlette sont là qui me rassurent (Ps 23,1-4).
Dans les temps d’épreuve, où le peuple est dispersé, déporté, sans chef,
les prophètes vont rappeler la promesse de Dieu d’être le bon berger de son peuple.
«Voici que j’aurai soin moi-même de mon troupeau et je m’en occuperai.
Je retirerai mes brebis de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour de ténèbres.
Je leur ferai quitter les peuples dans les pays étrangers où elles sont.
Je les rassemblerai et les ramènerai sur leur sol.
C’est moi qui ferai paître mes brebis et qui les ferai reposer.
Je chercherai celle qui est perdue, je ramènerai celle qui est égarée,
je panserai celle qui est blessée, je fortifierai celle qui est malade (Éz 34,11-13.15-16).

Dieu choisira et consacrera un pasteur-messie pour guider son peuple.
C’est ce que les prophètes annoncent sans cesse, au nom de Dieu:
Je susciterai à la tête de mon troupeau un berger unique, un descendant de David.
Lui le fera paître et sera pour eux un pasteur.
Moi, le Seigneur, je serai leur Dieu et mon serviteur sera roi au milieu d’eux (Éz 34,23).
Ainsi, en s’attribuant le rôle du bon berger,
Jésus se désigne comme ce messie envoyé par le Père.
Moi, je suis le bon berger; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît et que je connais le Père (Jn 10,15).
Dans les discussions entre Juifs, c’est toujours la même question qui est posée
à propos de Jésus: D’où vient cet homme? Est-il un homme de Dieu?
Et Jésus sans cesse reprend l’affirmation de son lien avec le Père
qui seul peut justifier son autorité et sa mission:
Ma doctrine n’est pas de moi mais de celui qui m’a envoyé.
Celui qui parle de lui-même cherche sa propre gloire;
mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est véridique (Jn 7,16-18).
Je ne fais rien de moi-même mais je dis ce que le Père m’a enseigné (Jn 8,28).
Voilà l’affirmation qui retentit tout au long du récit de Jean:
C’est de Dieu que je suis sorti et que je viens.
C’est ce lien avec le Père qui est le critère pour discerner le vrai et le faux berger.
Et le lien avec le Père est reconnu aux fruits de vie que porte le messager.
Redonner la vue à un aveugle n’est-il pas un geste porteur de vie?
Cependant les pharisiens ne voient pas ce geste de vie car ils sont aveuglés.
Déjà, dans un texte juif écrit environ 150 ans avant Jésus, le Livre d’Hénoch,
le peuple d’Israël est comparé à un troupeau de brebis qui ont été aveuglées
et qui retrouveront la vue lorsque le Seigneur va venir s’occuper d’elles.
Le vrai berger, au nom du Père, apporte un message de vie
qui est une parole d’amour adressée à chaque brebis:
«Tu es aimée de Dieu et, au nom de Dieu, moi je t’aime.»
Par ses gestes d’amour, envers la femme adultère comme envers l’aveugle-né,
Jésus rend concrète la parole de Dieu que l’on trouve dans le prophète Isaïe:
Ne crains pas… je t’ai appelé par ton nom: tu es à moi.
Tu comptes beaucoup à mes yeux. Tu as du prix, car je t’aime (Is 43,1.4).
Dans le film La dernière marche, c’est par ces paroles d’Isaïe
que la religieuse signifie au condamné qu’il est lui aussi un fils de Dieu, qu’il est aimé de Dieu.
Mais ces paroles ne seront que lettres mortes si elles ne sont pas dites
par un coeur qui aime avec la force d’amour qui vient de Dieu.
Seul celui qui se laisse aimer de Dieu et qui vit de l’amour de Dieu
pourra devenir, à son tour, transmetteur de la vie de Dieu, de son amour.
Ainsi a fait Jésus. Ainsi est appelé à faire chacune, chacun de ses disciples.
Mission sacrée! Responsabilité sacrée, au sens littéral: qui appartient au monde divin.

Comment comprendre l’expression: les brebis qui sont les siennes?
Les brebis qui sont les siennes, le vrai berger les nomme par leur nom
et leur donne la nourriture appropriée, celle qui convient à chacune.
Mais tout être humain ne fait-il pas partie du troupeau de Dieu?
À plus forte raison ceux qui sont membres du peuple de Dieu qu’est Israël?
Si Jésus apporte bien cette parole de vie qui convient à chacun,
comment se fait-il que beaucoup ne reconnaissent pas en lui le bon berger?
Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! (Jn 5,40).
Les oeuvres que je fais au nom de mon Père témoignent de qui je suis.
Mais vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent
et je leur donne la vie d’éternité (Jn 10, 25-28).
Pourquoi ne reconnaissez-vous pas mon langage?
C’est que vous ne pouvez pas entendre ma parole.
Qui est de Dieu entend les paroles de Dieu.
Si vous n’entendez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu (Jn 8,42-43.47).
Ceux qui ne sont pas sur la longueur d’onde de Dieu ne peuvent entrendre son message.
Pour re-connaître en Jésus l’Envoyé du Père, il faut être de son esprit:
esprit de bonté et non de stricte justice, esprit de pardon et non de vengeance punitive.
Ceux dont les coeurs sont fermés à l’amour ne peuvent accueillir son pardon.
Ce n’est que si l’on se reconnaît aveugles, qu’alors on peut changer, se convertir:
Voici que vient l’heure -et c’est maintenant- où les morts
vont entendre la voix du Fils de Dieu
et ceux qui l’entendront, vivront (Jn 5,25).
Mais si l’on prétend voir clair, alors on demeure dans les ténèbres
et on ne peut reconnaître la Parole de Dieu dans les gestes de Jésus.

De même que c’est à ses fruits qu’on reconnaît le bon arbre,
de même c’est à ses oeuvres qu’on reconnaît le bon berger.
Plusieurs disent de Jésus: «Il est possédé! Il est fou!»
D’autres disent: «Ces paroles ne sont pas celles d’un possédé.
Est-ce qu’un démon peut ouvrir les yeux des aveugles?» (Jn 10,21)
Pour faire comprendre qu’il est la voix de Dieu, le message de Dieu,
Jésus semble même se nommer la porte de l’enclos de la bergerie.
Il est intéressant de noter que le mot grec qui traduit l’enclos de la bergerie
est le même qui désigne le parvis du Temple:
ce temple de Jérusalem dont la porte s’ouvre justement
pour donner accès à la présence de Dieu, du Dieu de vie:
C’est ici la porte du Seigneur. Les coeurs droits entreront par elle (Ps 118,20).
L’on se souviendra que Jésus s’est désigné comme le véritable temple de Dieu,
le temple qu’est sa personne d’où couleront des fleuves d’eau vive (Jn 7,38).

En décrivant les faux pasteurs,
Jésus ne fait-il pas en fait la description du bon pasteur, par contraste?
Le faux berger est désigné comme un voleur.
Il est voleur parce qu’il est étranger à la famille de Dieu.
Il est étranger à son esprit, parce qu’il n’est pas animé par l’amour.
Il ne vient pas donner la vie, mais ne peut que détruire.
Il détruit la vie de ses brebis en leur faisant violence,
leur enlevant leur liberté intérieure en abusant de son pouvoir,
les condamnant sans cesse au lieu de les encourager.
Les scribes et les pharisiens, qui condamnent aussi bien la femme adultère que Jésus
(parce qu’il guérit pendant le repos du sabbat), ne sont-ils pas ces faux bergers
qui ne pensent qu’à sacrifier et faire périr les brebis au nom de la stricte justice?
Et cela, en faisant une interprétation fausse de la Tora
car ils ne l’amènent pas à son accomplissement: la bonté qui va jusqu’au pardon.
Ils sont semblables à tous ces pasteurs décevants que fustigeaient les prophètes.
N’y a-t-il pas aujourd’hui de tels faux bergers parmi certains gourous?
Songeons à ces sectes où les adeptes abdiquent leur volonté propre à leur maître.
Aujourd’hui, que dirait Jésus des prêtres? Des responsables religieux? Des parents?
L’amour du rabbi Jésus est celui d’un bon pasteur
parce qu’il ne s’impose à personne, de même que Dieu n’impose pas son amour.
Jésus propose sans imposer: Si tu veux aimer en vérité, dit-il au riche (Mt 19,21).
Dieu disait à son peuple par Moïse: Tu choisiras…
Vois, je mets devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur (Dt 30,15.19).
«Dieu seul respecte absolument la liberté de l’homme.
Il la crée: ce n’est pas pour la pétrifier ou la violer.
C’est pourquoi jamais il ne crie ni n’impose.
Il suggère, il propose, il invite. Il ne dit pas: « Je veux », mais « Si tu veux ».
Des expressions comme « commandements de Dieu », « volonté de Dieu »
doivent être comprises selon l’amour.
L’amour ne manipule pas les libertés qu’il crée. Il ne peut les contraindre à aimer.
En leur donnant de se créer elles-mêmes,
il accepte le risque de les voir se détourner de lui ou se retourner contre lui.
Un amour créateur de libertés ne peut être qu’un amour souffrant.
Le respect de Dieu pour la liberté de l’homme va jusqu’au bout de lui-même.
Le refus de l’homme est possible: donc son malheur,
donc l’agonie de son Père au plus secret de son intimité» (Varillon, L’humilité de Dieu, p. 91, 121).
Le bon pasteur ne donne pas seulement de quoi paître et se repaître.
Ou plutôt ce qu’il donne pour nourrir, c’est lui-même: son amour, sa vie.
Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis.
Ainsi, ce sera sur la croix que Jésus sera l’image par-faite, achevée, du bon pasteur.
Il sera le témoin d’un Dieu qui n’est pas dieu de vengeance,
fut-ce au nom de la justice, mais Dieu de pardon et de miséricorde.
Il n’y aura pas de témoignage du Dieu de Jésus, dans notre monde,
sans que chaque disciple de Jésus agisse comme lui, aime comme lui;
sans que chaque disciple de Jésus soit porteur de la même vie en abondance.
De telles images de berger et de brebis peuvent apparaître lointaines aujourd’hui.
Pour ceux et celles qui passent toute leur existence dans les grandes villes,
ne voyant que béton et voitures, les images bucoliques ont peu de force d’évocation.
Que trouver, dans la vie quotidienne de la grande ville, pour remplacer le berger?
Qui, aujourd’hui, est guide et nourricier?
Les parents? C’est de toute évidence leur tâche.
Le prêtre? Oui, car il partage le pain de la Parole.
L’accompagnateur spirituel? pour autant qu’il agisse avec beaucoup de respect.
Mais attention! aucun de ces guides -im-parfaits- ne pourra jamais être
le bon parent, le bon prêtre, le bon accompagnateur spirituel, le bon psychologue,
comme il y avait -au temps de Jésus- des bergers qui n’étaient pas le bon pasteur.
Il nous faudra toujours revenir à la figure unique de Jésus de Nazareth,
le découvrir et le re-découvrir sans cesse comme le chemin de la vraie vie
parce qu’il nous mène au Père: Qui me voit, voit le Père!,
parce qu’il dit la Parole du Père: Qui m’écoute, écoute Celui qui m’envoie!

Georges Convert
»»» Questions
  1. À l’époque de Jésus, quel est le rôle du pasteur-berger?
  2. À quelle catégorie d’hommes est appliquée la figure du pasteur dans la Bible?
  3. Comment Jésus se décrie-t-il comme un bon pasteur?
  4. Que faut-il être pour faire partie des brebis qui sont à Jésus?
  5. Pourquoi les pharisiens sont-ils des faux pasteurs?
  6. Qui sont aujourd’hui des figures du bon pasteur?
  7. Comment aujourd’hui témoigner de l’amour de Dieu?

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