31e dimanche ordinaire (année A), selon l’écrit de Matthieu (23, 1-12)
1 Alors Jésus parle aux foules et à ses disciples.Il dit: 2 Sur la chaire de Moïse se sont assis les scribes et les Pharisiens. 3 Donc tout ce qu’ils vous diraient, faites-le et observez-le.
Mais ne faites pas selon leurs actes car ils disent et ne font pas. 4 Ils ligotent de pesants fardeaux
et les imposent sur les épaules des gens,
mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer de leur doigt. 5 Tous leurs actes, ils les font pour être vus par les gens.
Ils élargissent leurs phylactères et allongent leurs franges. 6 Ils aiment la banquette d’honneur dans les dîners,
et les premières stalles dans les synagogues, 7 et les salutations sur les places publiques
et être appelés par les gens: «Rabbi». 8 Pour vous, ne soyez pas appelés Rabbi,
car Un seul est votre Enseigneur et tous vous êtes frères. 9 N’appelez personne sur la terre: «Père»
car un seul est votre Père du ciel. 10 Ne soyez pas appelés «Guide»
car un seul est votre Guide: le Christ. 11 Le plus grand d’entre vous sera votre serviteur. 12 Qui se haussera sera humilié.
Qui s’humiliera sera haussé.
—
Le commentaire du pain sur la table,
par Georges Convert.
Voilà des consignes qui semblent toujours d’actualité!
Cependant, pour bien en mesurer la portée, il nous faut les replacer dans leur contexte.
La place de ce texte dans le récit de Matthieu
On appelle souvent le chapitre 23 le « discours anti-pharisiens ».
La suite de notre texte est en effet une longue plainte sur les Pharisiens:
Malheureux êtes-vous, scribes et Pharisiens hypocrites… guides aveugles!
Entré à Jérusalem triomphalement Jésus a purifié le Temple en expulsant les vendeurs.
Mais il a ainsi catalysé les oppositions:
scribes, Pharisiens, Sadducéens, Hérodiens… tous se liguent contre lui.
Les disciples et les foules, encore enthousiastes, doivent donc être fortifiés
en vue de l’épreuve finale qui s’en vient.
Jésus va s’efforcer de leur montrer pourquoi l’élite religieuse s’acharne contre lui.
Qu’est-ce Jésus reproche aux scribes et aux Pharisiens?
Les scribes sont des gens qui ont une haute fonction dans la société juive.
Pour être « ordonné » scribe, il fallait avoir fait de longues études.
On n’était guère scribe avant l’âge de 40 ans.
On reconnaissait aux scribes une grande autorité pour interpréter la Tora.
Ils étaient les porte-parole qualifiés de Dieu pour dire comment il fallait vivre.
Ces scribes s’inscrivaient dans une longue suite d’interprètes,
une longue tradition qui remontait jusqu’à Moïse:
Josué, son successeur, puis les Juges et ensuite ceux qu’on appelait les Anciens.
Ceux qui ont pour tâche de préciser le sens de la Tora succèdent, en quelque sorte, à Moïse:
c’est le sens de l’expression: être assis sur la chaire de Moïse.
Jésus ne conteste pas l’autorité de la Tora: elle est la Règle de vie venant de Dieu:
N’allez pas croire que je sois venu abroger la Tora, je suis venu pour l’accomplir (Mt 5,17).
Jésus admet qu’il faut des interprètes de la Tora: Faites et observez tout ce qu’ils disent.
Mais Jésus pense que tout véritable interprète doit d’abord prêcher par sa vie.
Jésus n’approuve pas non plus toutes les interprétations de la Règle.
Au contraire, il dira: On vous a dit, vous avez appris… mais moi je vous dis.
Et il donne sa propre interprétation qui accomplit le précepte en l’approfondissant:
On vous a dit: «Tu ne tueras pas»,
mais moi je vous dis: «Ne te mets pas en colère contre ton prochain.»
On vous a dit: «oeil pour oeil, dent pour dent»,
mais moi je vous dis: «Ne résiste pas au méchant» (Mt 5,21-22.38-39).
L’interprétation qu’il donne ne vient pas annuler la Tora, mais la rendre plus parfaite.
Il s’agit d’aller au coeur de la Tora, d’en donner le vrai sens.
Chaque règle de la Tora doit être comprise et vécue comme une façon d’aimer:
à la manière du Père Divin: Soyez parfaits comme votre Père est parfait.
Les scribes ne vivent pas en fils de Dieu et de plus ils égarent beaucoup de gens.
On peut dire d’eux ce que Malachie disait des prêtres du Temple (Ml 2,7-8):
Les lèvres du prêtre gardent la connaissance et de sa bouche on recherche l’instruction
car il est messager du Seigneur-Dieu, mais vous, vous avez dévié du chemin
et vous en avez fait vaciller beaucoup par votre enseignement.
Comment les scribes ont-ils dévié et ébranlé la fidélité de beaucoup de Juifs?
C’est que les fardeaux qu’ils imposent aux gens sont trop pesants.
Qu’est ce que le fardeau dont parle Jésus? Il s’agit précisément de la Tora.
On la comparait à un fardeau:
en effet les Juifs devaient apprendre par coeur la Tora, ses 613 articles.
L’apprentissage se fait par coeur et en se balançant:
soit d’avant en arrière et ce balancement se nomme le fardeau,
soit de droite à gauche et ce balancement se nomme le joug.
Le balancement du fardeau mime le geste de qui soulève un objet le mettant sur son dos;
et le balancement du joug mime la démarche d’un boeuf attelé à un joug.
Fardeau et joug sont donc les images de cette Tora qu’on porte
et qui doit conduire notre marche sur le droit chemin, vers le bonheur de Dieu.
Ils sont sur le droit chemin du bonheur, dira Jésus
en parlant de ceux qui vivent selon sa façon de comprendre la Tora.
Car son Évangile est un fardeau, un joug, qui libère (comme la Tora devrait l’être):
Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école et vous trouverez le repos
car mon joug est bienfaisant et mon fardeau léger (Mt 11,28-30).
Déjà, 200 ans avant Jésus, on trouve dans la Bible cette prière du fils de Sirac:
Venez à moi, gens sans instruction, et faites votre demeure dans la maison de l’instruction.
Apprenez par coeur l’instruction et soumettez votre nuque à son joug.
Voyez combien j’ai peu peiné avant de trouver le vrai repos (Si 51,13.15.23.26.27).
Pourquoi l’Évangile est une Règle de vie bienfaisante et un enseignement léger?
Peut-être parce que Jésus simplifie pour mettre l’accent sur l’essentiel.
Il le dit aux scribes et aux Pharisiens: Malheureux êtes-vous,
vous qui versez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin,
alors que vous négligez ce qu’il y a de plus important dans la Tora:
respecter les droits des « sans-droit », être bon, être digne de confiance (Mt 23,23).
Toute la Tora, dira-t-il, doit traduire les deux premiers préceptes
qui n’en font qu’un: aimer Dieu et son prochain.
Simplifier n’est pas banaliser, diluer ou réduire l’exigence. Au contraire.
C’est, bien sûr, rendre plus simple l’apprentissage par coeur.
Mais, surtout, c’est agir (accomplir les préceptes) par amour et dans l’amour.
Le disciple de Jésus ne porte pas le fardeau, le joug de la Règle
comme une règle extérieure à laquelle on se soumet servilement, par obligation.
Lorsqu’il n’y a plus attachement volontaire à la Règle de vie,
il y a un légalisme qui devient oppresseur.
Imposer un joug, lier un fardeau sur les épaules de quelqu’un, c’est le ligoter.
Pour le disciple de Jésus, la Règle de l’Évangile est vécue
comme une vie d’amitié avec Jésus, de marche en commun vers le bonheur.
Paul le dira avec flamme (Ga 4,20): Je vis, mais ce n’est plus moi qui vis.
Ma vie présente, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi.
C’est pour que nous soyons vraiment libres que le Christ nous a libérés (Ga 5,1).
Dieu a envoyé son Fils pour la libération de ceux qui sont assujettis à la Tora,
pour qu’il nous soit donné d’être des fils adoptifs.
Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils qui crie: Père!
Tu n’es donc plus esclave mais fils (Ga 4,4-7).
De plus, le disciple ne vit pas seul avec le Christ,
mais au sein d’une fraternité de disciples qui s’entraident:
Portez les fardeaux les uns des autres: accomplissez la Tora de Christ (Ga 6,2).
Qu’est-ce qui conduit les scribes et les Pharisiens
à imposer les règles de la Tora comme de pesants fardeaux?
Jésus décrit leur conduite comme hypocrite, car ils disent et ne font pas;
ils portent les préceptes dans leurs phylactères, mais ne les pratiquent pas.
Les phylactères sont ces petits étuis qui contiennent des paroles de la Tora
et que l’on attache à son bras gauche (du côté du coeur) ou à son front.
Ce mime invitait à avoir toujours la parole de Dieu proche de sa pensée (Dt 6,6-8):
Les paroles que Je te donne seront présentes à ton coeur.
Tu en feras un signe attaché à ta main, une marque placée devant tes yeux.
Cela veut dire que les paroles de Dieu sont dans la main
pour être accomplies dans tous nos gestes et dans tous nos actes
et qu’elles doivent être devant nos yeux pour être méditées sans cesse.
Les Juifs portent ces phylactères le matin pour la prière, mais certains les gardent tout le jour.
Jésus n’est pas contre ces signes extérieurs (qu’il pratiquait lui-même),
mais porter les phylactères ne peut suffire pour accomplir la Parole,
alors qu’il faut la vivre humblement, dans le quotidien tout simple de la vie.
Jésus parle aussi de ceux qui allongent leurs franges.
Ces franges (sisit en langue juive) sont 4 cordelettes qu’on porte aux 4 coins du vêtement.
Chacun des fils correspond aux 4 lettres du mot hébreu Yahvé, qui est le nom de Dieu.
Cette coutume vient d’une ancienne loi que l’on trouve dans le livre des Nombres:
Dis aux fils d’Israël de se faire une frange sur les bords de leurs vêtements
et de mettre un fil pourpre.
En le voyant vous vous souviendrez de tous les préceptes du Seigneur,
vous les accomplirez et vous ne vous laisserez pas entraîner
par vos coeurs et par vos yeux qui vous mèneraient à l’infidélité.
Ainsi vous serez saints pour votre Dieu (Nb 15,37-40).
Ce « mime » signifie le désir d’être entouré de la présence de Dieu pour lui être fidèle.
Jésus lui-même portait des franges (Mt 14,36).
Mais il critique ceux qui les portent
dans le but de se montrer comme des Juifs pieux devant les autres.
Jésus doit être déçu de voir que ces gens -qui ont des responsabilités-
attachent trop d’importance au paraître, à l’artificiel, au superficiel.
Ces scribes agissent pour se faire remarquer:
ils prennent les 1res places aux assemblées et aiment qu’on leur donne des titres…
Pour Jésus, la priorité se situe dans une vraie relation en profondeur avec le Père,
avec ce Dieu certes invisible mais qui voit dans le secret.
Que signifient, profondément, ces attitudes des scribes?
Ne sont-elles pas volonté de dominer? de faire sentir son pouvoir sur les autres?
Là où il n’y a plus d’amour, alors commence la guerre de pouvoir,
a dit un psychologue à propos du couple.
Cela est vrai de tout groupe humain: au travail, dans les associations culturelles,
dans la famille… mais aussi dans la communauté religieuse.
Pour Jésus, assumer l’autorité en esprit de service,
c’est commencer soi-même à obéir à ce qui est prescrit
et c’est faire soi-même ce que l’on exhortera les autres à faire.
La relation à l’autre n’est plus une relation fraternelle quand on n’est plus vrai
parce qu’on est dominé par le désir de paraître pour se donner du pouvoir.
Les titres, que les gens se donnent ou veulent qu’on leur donne,
peuvent être des manifestations de ce goût de dominer.
Ils peuvent même conduire à se croire soi-même la source de l’autorité, du pouvoir,
alors que celui-ci ne peut venir que de Dieu.
Le mot autorité, comme le mot auteur, vient d’un mot latin: augere = faire croître, faire grandir.
Il n’y a pas d’autre autorité que celle du Créateur, qui a pouvoir de définir le bien et le mal
et surtout qui peut faire croître ce qu’Il crée, par l’amour qu’Il lui porte.
La véritable Sagesse, qui peut guider l’être humain, est celle de Dieu.
On sait que la paternité, dans la culture biblique, se définit d’abord par l’éducation.
Éduquer c’est faire grandir quelqu’un.
Dieu est le Père Unique parce que de Lui vient la Sagesse qui fait vivre.
C’est en nous faisant connaître sa Tora
que Dieu fait de nous des fils et des filles qui vont vivre de son Esprit.
Le père humain n’est qu’un relais du Père-Divin dans cette transmission de la Sagesse.
Le rabbi (l’enseigneur) de la Tora n’est lui aussi qu’un relais de Dieu.
Souvenons-nous de la cérémonie de la bar-mitsva
où le père du jeune juif devenant adulte remet à Dieu le rôle de pédagogue
qu’il a joué pour enseigner la Tora, la Règle de vie divine à son fils.
Toute paternité (comme toute maternité) humaine n’est que transitoire.
«Quand ton fils devient adulte, fais-en ton frère», dit le proverbe arabe.
Le grand théologien Yves Congar disait:
«Je veux bien appeler le pape, Père, mais je refuse qu’il m’appelle son fils,
car la paternité « chrétienne » ne fait pas des fils ou des filles mais des frères, des soeurs.»
Il ne faut pas prendre à la légère de telles réflexions.
Certains rabbis exigeaient plus de respect pour eux qu’on en accorde à ses parents,
en prétextant que les parents ne donnent que la vie corporelle
alors que les maîtres spirituels donnent la vie éternelle.
Ainsi certains rabbis se faisaient appeler Abba,
un mot familier (l’équivalent de notre papa) que Jésus réservait à Dieu.
L’Église a-t-elle suivi le conseil de Jésus?
Pas vraiment. Trop de titres viennent donner un contre-témoignage:
les religieux et les prêtres se font appeler Père;
les responsables de communautés monastiques se nomment Abbé, Abbesse,
un titre qui vient du mot araméen Abba qui veut dire papa;
les prêtres orthodoxes sont appelés Pope, et l’évêque de Rome se nomme Pape:
tous ces noms sont des dérivés de papa.
L’apôtre Pierre appelle Marc: son fils (1P 5,13).
L’apôtre Paul en fait autant pour plusieurs des ses disciples:
Tite, mon véritable enfant dans la foi qui nous est commune… (Tit 1,4).
Mes enfants que j’enfante jusqu’à ce que Christ soit formé en vous (Ga 4,19).
À ceux de Corinthe, il écrit: Quand vous auriez dix mille pédagogues,
vous n’avez qu’un père. C’est moi qui vous ai engendrés en Jésus (1Co 4,14-17).
Comme il est délicat de ne pas se laisser entraîner à se croire le véritable père
de ceux à qui l’on ne fait que transmettre la Sagesse venue du Père par Jésus.
Il est alors risqué de ne plus voir que la seule paternité est celle de Dieu
et de se laisser entraîner à choisir un être humain
pour être Le Père, Le Guide, Le Maître, auquel on finit par abandonner sa liberté.
C’est Dieu lui-même qui est l’unique Enseigneur de la Sagesse de vivre.
Jésus rappellera que lui-même n’enseigne qu’au nom du Père (Jn 6,44-45):
Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire.
Ne nous trompons pas de père: seul Dieu a pouvoir d’engendrer à la vie divine.
L’être humain ne peut revendiquer aucun pouvoir sur son semblable:
tous les humains sont égaux, parce qu’ils sont tous frères.
Comment comprendre cette critique de Jésus envers les scribes et les Pharisiens?
On voit ailleurs que Jésus avait des amis pharisiens
et qu’il soupait volontiers chez eux (Lc 7,36ss; Jn 3,1ss; 19,39).
Tous les Pharisiens n’avaient pas les défauts pharisaïques.
Rabbi Shemaya donnait des conseils semblables à ceux de Jésus:
«Aime le travail, déteste de faire le Maître
et ne cherche pas les relations avec ceux qui dirigent.»
Jésus dénonce des déviations et ne condamne pas des personnes.
Il invite ses disciples à vivre entre eux de véritables relations de frères et de soeurs.
Jusqu’à sa mort, il invitera ses disciples à servir (cf. 16,21-24; 17,22-18,5; 20,19-28)
car le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir (Mt 20,28).
Les rois des nations agissent avec elles en seigneurs
et ceux qui dominent sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel.
Mais que le plus grand parmi vous prenne la place du plus jeune
et celui qui commande la place de celui qui sert (Lc 22,24-26).
Au XVIIe siècle, Bossuet traduisait ainsi le portrait des directeurs spirituels (Méditations,56e jour):
«Sous le beau nom de direction, [vous ne devez pas être] durs et impitoyables
pour tenir [vos dirigés] dans la dépendance.
Mais vous, véritables directeurs, si vous êtes obligés d’ordonner des choses fortes,
soyez encore plus soigneux à soulager ceux à qui vous les imposez.
Loin de vouloir vous attacher les âmes faibles, rendez-les libres;
et autant que vous pourrez, mettez-les en état d’avoir moins besoin de vous,
et d’aller, comme toutes seules, par les principes de conduite que vous leur donnez.»
«Ne laisse pas s’éveiller le pharisien qui dort en toi…»
Il ne s’agit pas seulement ici de ne pas se laisser aller à la vanité et à l’hypocrisie:
Jésus nous invite à ne pas abandonner notre liberté à d’autres êtres humains.
Il s’agit de notre destinée, de la vraie nature de notre être:
nous sommes appelés à devenir des fils et des filles du Créateur Divin.
Il ne faut pas trahir notre vraie filiation et la paternité de Dieu,
en laissant certains usurper un pouvoir qui ne leur appartient pas
car il n’appartient qu’à Dieu Seul:
N’appelez personne du nom de Père, car vous n’avez qu’un Père qui est Dieu.
Qu’en tout cela, Jésus soit l’Unique modèle:
Comportez-vous entre vous comme on le fait en Jésus:
lui qui est de condition divine a pris la condition de serviteur.
C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé
et lui a conféré le nom qui est au-dessus de tout nom
pour que tout être proclame que Jésus est Seigneur (Ph 2,5-11).
1. Qu’est-ce que Jésus reproche aux scribes et aux Pharisiens?
2. Qu’est-ce que Jésus désapprouve dans certaines interprétations de la Tora?
3. Comment comprendre les fardeaux imposés par les scribes?
4. Pourquoi Jésus demande-t-il de ne donner à aucun humain le titre de Père?
5. Les titres donnés aujourd’hui aux responsables dans l’Église sont-ils fidèles à la pensée de Jésus?
6. Pourquoi les parents humains ne sont-ils que des relais de la paternité de Dieu?
Joséphine
Merci pour ce commentaire très complet et transmetteur de beaucoup de vérité(s).