Mon grain de sel, sur l’Évangile du dimanche 5 février 2017
par Mario Bard.
N’ayez pas peur
La bonté de Dieu vaincra. C’est l’espoir que je désire ces jours-ci. Car, je n’ai pas le choix. Pour être – avec la communauté chrétienne – lumière du monde et sel de la terre, il faut beaucoup d’espoir. Je crie vers Dieu pour qu’il m’en donne en abondance!!!
Comment être sel quand la peur envahit mon cœur, en saisissant des éléments essentiels au risque de perdre mon âme? Comment être lumière, alors que l’obscurité se fait si dense sur cette terre? Tant de questions et tant de récriminations envahissent mon cœur quand je constate que rien ne tourne rond sur la terre des vivants.
L’avidité personnifié a pris le pouvoir dans l’État – déjà! – le plus riche de la planète. Elle étend sa peur et son manque de vision à long terme sur les autres États. Le dialogue est vu comme faible et doit être relégué aux oubliettes. La liberté est un fait qui est lié au président. Le pays entier devra un jour s’agenouiller devant celui qui a gagné…
L’accueil du réfugié, valeur fondamentale de la Bible, est oublié par ses subalternes et qui se présentent tous comme de bons chrétiens. Des voleurs de Jésus qui semblent avoir oublié la dernière portion de l’Évangile de Matthieu, celle où Dieu met de côté celui ou celle qui n’a pas accueilli la veuve, l’orphelin, l’étranger…
Et puis, des hommes et quelques femmes, surtout venus d’Occident, luttent au nom du Djihad. Lequel? Celui inventé dans leurs têtes, pendant qu’ils s’appliquent à couper les autres aussitôt que rien n’est fait selon leurs volontés très saintes… Ils préfèrent la violence aux mots de paix que l’on trouve même dans le Coran.
Porter la lumière, être sel pour la terre, des défis importants pour aujourd’hui, dans un monde en bataille, où les ténèbres semblent poussées plus fort et plus rapidement que ne le fait la lumière.
Raison de plus pour ne pas mettre notre lumière sous le boisseau. Raison de plus pour crier, chanter, manifester pacifiquement que les disciples du Christ Jésus des Évangiles n’ont rien à voir avec la peur, les murs, les préjugés. Ils ont tout à voir avec la découverte des autres, l’accueil de l’étranger, de celui qui n’est pas comme nous. Les disciples du Christ Ieshoua doivent marcher avec confiance.
S’ils se laissent atteindre par le désespoir, je crains qu’ils ne soient piétinés par la vie et ses souffrances. S’ils apprennent à laisser monter en eux la lumière de Dieu un peu plus toujours jours, cette lumière reçue un jour de conversion et de pardon, alors oui, même piétiner par les humains, ils pourront encore semer un peu de ce sel et devenir lumière du monde.
Un homme, Jésus de Nazareth, est mort sur la croix. Pour plusieurs, c’était la fin d’une aventure romantique, d’une folie, ou bien la fin d’un danger pour le peuple, en particulier pour les prêtres qui l’ont accusé. Par amour et pour toujours, Dieu le père l’a ressuscité. Jésus devenu Christ vit toujours et peut nous inspirer. N’oublions pas de le prier! Il n’a pas caché sa lumière. De la croix, à la grotte de la résurrection. Il peut nous libérer de nos peurs et faire de ses communautés chrétiennes des lumières qui rayonnent pour le monde.
Mario Bard
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