Mon grain de sel, sur l’Évangile du dimanche 15 octobre 2017
par Mario Bard.
Se laisser aimer par Ô Toi l’au-delà de tout
L’Habit de noce est celui de la Miséricorde, de la bonté, de la recherche de la compassion à toutes heures du jour et de la nuit. La noce, c’est un banquet de tous ceux et celles qui se savent aimés de Dieu. Et qui sont-ils?
En tous les cas, le premier critère n’est pas d’avoir un poste au gouvernement pour dire aux hommes et aux femmes quoi faire, quelle morale adoptée ou encore, de quelle manière vivre sa vie. Le premier critère d’un homme ou d’une femme qui veut porter l’habit de noces proposé par Ieshoua da Nazareth, c’est celui d’adopter l’amour en tout, et partout autour de nous. Rechercher à tout prix cet amour qui peut nous pardonner, transformer cette honte salvatrice dont parlait récemment le pape François en une joie profonde. Celle de savoir que la mort n’est pas la fin de tout.
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Depuis presque quatre ans, et surtout depuis cette dernière année et demie, je vois partir des gens vers le grand passage. Cinq personnes que je considère comme des amis – très proche ou plus ou moins proches –, mais tout de même des amis. Cela me questionne énormément sur le sens de ma vie, le sens de ma propre mort. Et, quel sens donner à la mort, elle qui ravit de notre œil le souffle de ceux et celles que l’on a aimés? On a beau sortir du chapeau toutes les phrases du genre « Il vit toujours » ou bien « Ce n’est qu’un passage » ou encore « Elle sera toujours avec toi », rien n’y fait vraiment. La douleur est profonde, la perte sans aucune commune mesure.
On essaie de la remplacer par le jeu, la drogue, l’alcool, le sexe, ou simplement en devenant distant, froid, et en laissant passer le grand train de la vie, sans essayer d’y embarquer. Parfois, on décide même d’en débarquer. Ce n’est pas nécessairement le suicide. Mais, on prend ses distances, on se referme sur soi et chez soi. On végète en attendant la fin… en l’espérant très loin…
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Notre Seigneur Ieshoua nous invite toujours à la noce de la Bonne Nouvelle. Est-ce que nous sommes prêts y entrer? Est-ce que nous avons revêtu les habits de la compassion, de la miséricorde, de la bonté, de l’accueil, de la joie, de la patience, du don, et ainsi de suite? Est-ce que nous sommes prêts à entrer dans le Règne de Dieu, banquet où n’entrent que ceux et celles qui se savent d’abord pardonnés et aimer de Dieu? Aucune morale ne pourra remplacer cet amour si grand offert par Dieu le père, tel que décrit dans l’Évangile. Prendre le train de la vie en Christ, c’est accepter ce défi de, d’abord, et un jour à la fois, de se laisser aimer par le Christ. Aux jours de joie comme aux jours de peines. Laissons-nous aimer.
Mario Bard
Jocelyne Meugnier
Merci!!