Mon grain de sel

Grain de SelMon grain de sel, sur l’Évangile du dimanche 13 mai 2018

par Mario Bard.

Un Dieu sans mérite, qui aime pour seule récompense

La Parole de Ieshoua est une action, un Verbe actif et résolument décidé à donner sa vie. Personne et rien ne peut l’en empêcher. Et quand nous tombons dans les ravins de la mort, il importe de prendre la décision de, d’abord, regarder vers le Christ Ieshoua. Regarder, écouter et surtout, se laisser aimer.

Ieshoua signifie Dieu délivre. C’est vrai que le monde est plein de situations où nous tombons dans l’esclavage. Plein de situations où le mauvais prend la première place. Plein de situations où nous tombons. Ieshoua veut pourtant, et pour toujours, nous garder avec lui.

Ceux et celles qui ont été appelés ne sont pas véritablement meilleurs que les autres. En fait, ils ont souvent été dans des situations terribles et fait des choses horribles. Mais un jour, ils ont dit oui à Ieshoua, et leur monde intérieur s’est transformé pour laisser passer la lumière. En eux, la présence de celui qui aime au-delà de tout à fait de leur jardin intérieur une terre d’accueil.

Ils ne sont que des courroies de transmission d’un message qui les dépasse. Pourtant, si ce message – une personne qui est le Verbe – est immense, il se fait humain pour mieux marcher avec nous, guérir, aimer. Contrairement aux dieux de l’Antiquité et aux idoles d’aujourd’hui, le Dieu de Ieshoua marche avec nous. Il n’entretient pas de distance. J’ose même dire qu’il souffre, chante, danse, prie, marche et rit avec nous. Il veut nous garder du mal parce qu’il aime nous voir bien. Dans le bien. Avec le bien. Il est prêt à nous accueillir tel que nous sommes, rien de moins. À nous montrer des chemins de vrais bonheurs.

Le mérite ne tient chez lui aucune place supérieure. En fait, c’est la conversation avec lui et la vérité de notre parole avec lui qui tiennent lieu de vrais bonheurs. Les actes en découlent, simplement, et décuplent notre bonheur. Certes, mon choix consenti librement de suivre Ieshoua est essentiel. Mais les actes ne me donnent aucune supériorité sur les autres. Je sais que quelqu’un prie pour que je sois gardé du mauvais.

***

En ce monde où tout semble s’écrouler, le disciple de Ieshoua, et plus encore son apôtre, sont appelés plus que jamais à d’abord parler avec lui, converser avec lui. Nos terres intérieures sont remplies de sentiments terribles et de noirceurs sans nom. Apprendre à les nommer et les lui confier à lui-elle, Seigneur de l’Évangile, est la première étape. Les mettre dans sa lumière. Pour qu’il puisse nous garder du mauvais.

« Ô toi l’au-delà de tout, quel esprit peut te saisir
Tous les êtres te célèbrent, le désir de tout aspire vers toi. »

Que de liberté dans ce Dieu qui veut nous garder dans son bonheur!

Mario Bard

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