Mon grain de sel

Grain de SelMon grain de sel, sur l’Évangile du dimanche 9 juin 2019

par Mario Bard

Esprit de Dieu, ne m’abandonne pas!

L’esprit de Dieu a traversé le ciel. Puis, Il traverse mon cœur. Est-ce que je sais l’écouter?

Notre ami Georges disait – je le paraphrase de mémoire – qu’il fallait se connecter à l’amour de Dieu pour arriver à le saisir. Comme pour un appareil électrique, ou encore, comme se brancher à internet. Sinon, il n’est pas possible d’entrer dans son Esprit. Mais, comment rester connecté?

Dans les jours où notre péché semble plus fort, il n’est pas facile d’accueillir cet Esprit qui nous aime tant. Il faut alors demander : au-delà du péché qui aimerait bien me faire esclave pour sa vie, Seigneur, ne m’abandonne pas.

C’est un défi que de marcher avec Ieshoua. Celui ou celle qui vous dit le contraire vous ment en pleine face. Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des moments qui soient ceux de la grâce, ou toutes bonnes actions semblent simples et élégantes, faciles à réaliser. Mais, l’ensemble général de notre œuvre laisse toujours un peu à désirer. Et sans la présence de l’Esprit Saint, cette œuvre bien humaine serait encore pire.

Ce qu’il nous faut mettre de l’avant, c’est le dialogue avec le Dieu vivant. L’Esprit Saint nous y invite. Chaque jour, nous pouvons lui demander de nous mettre en lien avec sa bonté généreuse. Il est Celui qui peut tout. Rien ne l’empêche de nous aimer du plus profond de nos remords jusqu’au milieu de notre plus belle réalisation.

Pourtant, ne faut-il pas du temps pour y arriver? Rien n’est moins simple, car nous sommes remplies de nœuds du passé, du présent et du futur. Notre petite histoire est pleine de ces nœuds qui nous veulent esclaves. Mais, au-delà de tous nos travers, le Seigneur Dieu de l’Univers désire pour nous ce qu’il y a de mieux. L’Histoire du monde est remplie de ces moments heureux et simples dans lesquels se manifestent la bonté, la joie et la paix. Rien n’est plus important que ces moments. Avec eux, se bâtit enfin le Règne de Dieu. Avec eux, le ciel est plus près et l’enfer s’éloigne toujours plus. Il y bien sûr des moments de recul, ces 10 marches d’escalier que l’on recule alors qu’on vient d’en monter vingt.

Comme je l’ai dit au début, il faut absolument demander une chose : Dieu, Ô Dieu de l’Évangile, ne m’abandonne pas malgré mes nuits qui semblent plus fortes et les échecs patents, troublants et redondants. Je crie vers toi : ne m’abandonne pas! Sois ma force, mon chant, mes espérances. Je te cherche. Mais, m’entends-tu, me vois-tu? Pourquoi la mort et les ténèbres sont-elles si fortes autour de nous?

Ce mystère ne peut pas toujours être résolu. Une seule chose peut vraiment nous permettre de marcher dans ses pas. Et c’est de toujours dire son nom : Ieshoua, Jésus. D’invoquer l’Esprit Saint et de lui demander de nettoyer, en nous, les ténèbres qui rendent notre monde complètement opaque. N’ayons pas peur! Crier toujours vers Lui, la bonté et l’amour même. Demandez toujours son Esprit. Et laissez-vous aimer par Lui. Petit à petit, les jours malheureux deviendront bonheurs ultimes, joies et abondances.

Que l’Esprit Saint vous protège!

Mario Bard

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