11 Mar

A propos de l’excommunication de la mère d’une fillette qui s’est fait avorter

Je respecte la pensée des responsables ecclésiaux, même si je ne suis pas certain d’être en accord avec eux. Ceux-ci ont le droit de condamner l’avortement. Mais la pensée chrétienne ne dit-elle pas aussi qu’on doit respecter la décision de toute personne qui agit selon sa conscience. Si l’évêque pouvait rappeler la pensée des responsables de l’institution catholique, a-t-il le droit de chasser de la communion chrétienne ceux dont on peut présumer qu’ils ont agi selon leur conscience. Rappelons la phrase de Jésus envers la femme adultère: «Je ne te condamne pas.»
Quel témoignage donnent ces responsables ecclésiaux de la compassion que nous devons avoir envers cette fillette dont un homme a compromis à jamais la vie? La vie n’est pas seulement physique. Elle est aussi psychologique, spirituelle.
Enfin comment ne pas être quelque peu scandalisé de la réaction du Cardinal Re concernant le violeur? Une réaction qui me semble terriblement froide et sans empathie pour le drame qu’a vécu et va vivre cette enfant.

Georges Convert.