31 Mai

Dieu a-t-il sur chacun une volonté particulière ?

par Michel RONDET (extraits de Christus # 153)

Il y a des jours où nous voudrions bien pouvoir nous référer à une volonté particulière de Dieu. Ce serait assurant et réconfortant aux heures de doute et de difficultés! Dieu nous mettrait ainsi devant un programme à remplir, fixé en dehors de nous, sans même nous donner des moyens sûrs de le connaître? De quel poids ce vouloir divin ne pèserait-il pas sur nos libertés! D’autant plus que nous savons combien il est difficile et parfois hasardeux de vouloir discerner ce que nous appelons la volonté de Dieu. Que Dieu nous ait placés à la croisée des chemins, en face de plusieurs directions dont une seule serait la bonne sans nous donner les moyens de la reconnaître avec certitude, relève du visage d’un Dieu pervers. Lire la suite

31 Mai

Le témoignage chrétien

Extraits de la CONFESSION D’UN CARDINAL livre d’Olivier le Gendre (JC Lattès 2007)

«Je pose comme principe premier que nous autres chrétiens devons d’abord manifester Dieu avant de songer à convertir ou à convaincre de la justesse de notre foi. En d’autres termes, j’affirme un principe clair : la mission de l’Eglise est d’abord de rendre sensible l’amour de Dieu avant de l’expliciter dans un enseignement. Je ne dis pas que cet enseignement ne doit pas exister, j’établis seulement des priorités.

Les sociétés anciennement chrétiennes sont éloignées de l’Église. Elles ont une très petite connaissance de leur héritage religieux et l’idée même de Dieu leur devient étrangère. Je crois que nous autres chrétiens avons la mission de manifester aux membres de ces sociétés occidentales la tendresse de Dieu avant même de pouvoir les enseigner, ou les ré-enseigner. Lire la suite

31 Mai

L’excommunication

Je respecte la pensée des responsables ecclésiaux, même si je ne suis pas certain d’être en accord avec eux. Ceux-ci ont le droit de condamner l’avortement. Mais la pensée chrétienne ne dit-elle pas aussi qu’on doit respecter la décision de toute personne qui agit selon sa conscience. Si l’évêque pouvait rappeler la pensée des responsables de l’institution catholique, a-t-il le droit de chasser de la communion chrétienne ceux dont on peut présumer qu’ils ont agi selon leur conscience. Rappelons la phrase de Jésus envers la femme adultère: «Je ne te condamne pas.»

Quel témoignage donnent ces responsables ecclésiaux de la compassion que nous devons avoir envers cette fillette dont un homme a compromis à jamais la vie? La vie n’est pas seulement physique. Elle est aussi psychologique, spirituelle.

Enfin comment ne pas être quelque peu scandalisé de la réaction du Cardinal Re concernant le violeur? Une réaction qui me semble terriblement froide et sans empathie pour le drame qu’a vécu et va vivre cette enfant.

Georges